Les 10 meilleurs conseils pour changer les habitudes des mangeurs difficiles

Il ne fait aucun doute que l'heure des repas peut être stressante si vous avez un mangeur difficile. Il est naturel de laisser votre bébé ou votre jeune enfant explorer sa nourriture et cela peut l'encourager à manger plus varié, mais cela peut vraiment devenir un casse-tête. Et aucun parent ne veut de travail supplémentaire !

Avec moins de désordre, les parents peuvent être plus enclins à laisser leurs enfants manipuler leur nourriture, et les recherches montrent que les premières années de la vie d'un enfant peuvent être la période optimale pour établir des comportements alimentaires sains.

Comme chaque étape du développement de l’enfant, apprendre à manger est une compétence qui demande du temps et de la pratique. En tant que parents, vous pouvez faire un certain nombre de choses pour soutenir au mieux votre enfant dans son processus d'apprentissage et l'aider à établir une relation saine avec la nourriture.

1) Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler

En tant que parents, nous sommes responsables de ce que nous donnons à manger à nos enfants et du moment où nous le faisons. Nos enfants décident de ce qu'ils mangent. Ellyn Satter appelle cela le "partage des responsabilités". Cela permet d'alléger la pression exercée sur l'heure des repas, car nous ne nous préoccupons plus de savoir combien notre enfant mange, mais plutôt de lui fournir des repas nutritifs (quoi) et réguliers (quand). Laisser votre enfant décider de la quantité qu'il mange est crucial pour l'aider à apprendre à réguler son propre appétit et à développer des associations positives avec la nourriture et l'alimentation.

2) Servir un aliment "sûr" à chaque repas

Il s'agit d'un aliment que vous savez que votre enfant va manger (comme du riz, des fruits ou du pain). Incluez cet aliment sûr et familier dans les aliments nouveaux ou moins appréciés auxquels vous l'exposez. Même s'il est probable qu'il refuse l'autre aliment que vous avez mis dans l'assiette, servez-le quand même (sans le forcer à le manger).

3) Ne mettez pas de pression sur les repas

Ne forcez jamais un enfant à manger et ne faites pas pression sur lui. Dire des choses comme "goûte ça" ou insister pour qu'il mange "une bouchée de plus" est inutile et contre-productif. S'il refuse de manger, ne réagissez pas de manière excessive et ne faites pas pression sur lui. Parfois, ils continuent de refuser parce qu'ils savent qu'ils obtiennent une réaction. En arrêtant de faire pression, de marchander ou de réagir de manière excessive à un refus de nourriture, nous éliminons la lutte de pouvoir, nous gardons les repas détendus et, avec le temps, vous verrez votre enfant essayer plus de choses volontairement que si vous l'aviez poussé !

4) Ne préparez pas de repas de remplacement

Si votre enfant sait que s'il refuse le dîner et qu'il peut avoir le goûter qu'il veut 10 minutes plus tard, il continuera à le faire... De nombreux parents tombent dans ce piège et deviennent un restaurant avec un menu d'options sans fin ! Faites-lui plutôt savoir ce qui est proposé pour le dîner ce soir-là et n'offrez pas d'alternatives s'il refuse. Rappelez-vous que si vous avez inclus un aliment sûr dans le repas, vous savez qu'il mangera s'il a faim. S'il ne mange rien, ce n'est pas grave non plus. Cela ne se passera peut-être pas sans heurts les premières fois, mais si vous restez ferme dans cette approche, ils comprendront très vite que la cuisine est fermée et s'adapteront au programme.

5) Mangez ensemble autant que possible

En matière d'éducation, les enfants apprennent davantage de ce qu'ils voient faire que de ce qu'ils entendent dire. La meilleure façon d'encourager un mangeur difficile à essayer de nouveaux aliments est de le voir en train de les manger. Les repas en famille sont l'occasion de donner l'exemple d'une alimentation saine et de la dégustation d'un large éventail d'aliments. Une étude menée au Royaume-Uni auprès d'enfants âgés de 2 à 5 ans a révélé que le fait de manger les mêmes aliments que leurs parents était le meilleur indicateur de la consommation de légumes chez les enfants en bas-âge. 

6) Exposez les enfants à de nouveaux aliments 

Souvent, les parents ne proposent un nouvel aliment qu'une poignée de fois avant de décider rapidement que leur enfant n'aime pas cet aliment et de l'exclure des futurs repas. Les chercheurs ont constaté que les enfants en bas-âge ont besoin d'être exposés jusqu'à 15 fois à un nouvel aliment avant de lui faire "confiance" et même de le goûter. Ne rejetez donc pas un aliment parce qu'il l'a refusé la première fois (ou la dixième fois) ! Gardez-le dans votre répertoire.

7) Acceptez le désordre

S'occuper de nos enfants pendant qu'ils mangent peut conduire à des mangeurs difficiles ! Dans quelle mesure apprécierez-vous les repas si quelqu'un essuyait votre visage lorsque vous renversez quelque chose, corrigeait la façon dont vous utilisez votre cuillère ou s'inquiétait du désordre que vous faites. Cela n'a pas l'air très amusant, n'est-ce pas ? Au contraire, laisser nos enfants faire des dégâts pendant qu'ils apprennent à se nourrir eux-mêmes est essentiel pour établir des associations positives avec la nourriture et l'alimentation. L'utilisation d'un collecteur d'aliments aide les parents à accepter le désordre sans se préoccuper du nettoyage ou de la nourriture gaspillée !

8) Rendez la nourriture amusante

De nombreux enfants qui mangent mal sont très sensibles aux différentes textures et peuvent être réticents à toucher et à essayer de nouveaux aliments. Les jeux salissants (en dehors des repas) avec la nourriture les aident à s'habituer à de nouvelles textures. Le fait de manipuler et de toucher de nouveaux aliments sans pression pour les manger aidera votre enfant à se familiariser avec de nouveaux aliments, à s'habituer à des textures différentes et à être plus enclin à les essayer à l'avenir. Laissez-le participer à la préparation et à la cuisson des aliments, faites des jeux sensoriels avec des aliments de textures différentes et présentez les aliments de manière ludique dans son assiette.

9) Gardez une routine

Assurez-vous que vous les nourrissez au mieux de leurs capacités. Les tout-petits ne mangent pas bien s'ils ont trop faim ou s'ils sont trop fatigués. Essayez de maintenir une routine quotidienne de 3 repas et de 2 ou 3 collations en fonction du rythme de sommeil de votre enfant, au lieu de grignoter sans cesse pendant la journée.

10) Ne vous sentez pas coupable

Il y aura des jours où nos enfants mangeront à peine ou nous perdrons notre calme. Ce n'est pas grave ! Tout comme nos enfants apprennent, nous, les parents, apprenons aussi. Peut-être qu'ils n'ont mangé aujourd'hui que des nuggets et des frites et qu'il n'y avait pas un seul légume en vue. Ce n'est pas grave non plus ! Saviez-vous que le corps d'un enfant absorbe les nutriments sur une période d'une à deux semaines ?! Alors, ne vous mettez pas la pression (et ne la mettez pas à eux) et visez la variété et l'équilibre au cours de la semaine plutôt qu'une assiette parfaitement équilibrée à chaque repas !